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The Military Law and the Law of War Review
PUBLISHED UNDER THE AUSPICES OF THE INTERNATIONAL SOCIETY FOR MILITARY LAW AND THE LAW OF WAR

 
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Review 2008 - Volume 47

William Thomas Worster



Summary – Immunities of United Nations Peacekeepers in the Absence of a Status of Forces Agreement

Whether due to a need to act quickly or a lack of a functioning government with whom to negotiate, the UN often needs to authorize the deployment of peacekeepers and other peace support personnel without the benefit of a Status-of-Forces Agreement (“SOFA”). Unless or until this initial failure to have a SOFA is later cured by the conclusion of a SOFA, the problem arises what immunities UN-mandated peacekeeping forces may enjoy in the absence of a SOFA.
UN-mandated peacekeeping operations have traditionally been present in host States with the consent of the State involved. The consent of the host State can act as a waiver of its jurisdiction under the terms of State immunity. If the waiver is explicit, then we can look to the terms of the waiver for any limitations. If the waiver is implied or based on the overriding needs of an emergency situation, then the usual terms established by customary international law should apply.
However, the UN Security Council has taken the dramatic step of authorizing the constitution of peacekeeping forces without the consent of the host State. If there is no consent, then State immunity does not apply and we must look to other sources of immunity or comparable protection. The first source would be international humanitarian law. If a State refuses to consent to the presence of peacekeepers, but does not clearly object or enforce that refusal with hostilities, then we can find that the State has effectively consented to the presence of the troops, and the rules of State immunity apply. However, if the peacekeeping troops are attacking a State for purposes approved by the UN or responding to an armed attack by the territorial State in an effort to resist the entry or presence of the troops, then certainly there is no consent to their presence and they are engaged in armed conflict. UN-mandated peacekeepers deployed without the consent of the host State and engaged in fighting with the State should be regarded as combatants because of the fact that an armed conflict exists, and thus the law of armed conflict must be applied. The peacekeepers, although they may be targeted, cannot be arrested and charged with common crimes for participating in hostilities. The second source of protection is UN law. The UN Immunities Convention provides a wider scope of immunities than the UN Charter, including protections for experts on mission, but those protections do not apply automatically. The Secretary-General must determine that the person and acts in question are immune, but those determinations may be subject to limited forms of judicial review, including judicial review by the host State. The UN Safety Convention is another source of protection, but a far less useful one in the case of non-consensual operations because the UN must be in control of the personnel in order for the Convention to apply and the personnel covered may not be combatants. A further source of protection would be a resolution by the Security Council ordering the application of expert on mission status specifically or immunities generally, but it is arguable whether such an act is within the Security Council’s competence. The last source of immunities would be customary international law. However, it is unclear whether any source of immunities exists in customary international law for non-consensual operations.
Clearly, a SOFA is therefore a practical and recommended step to ensure that personnel are not detained and forced to argue custom, waiver (explicit or implicit), and the exercise of a discretionary power by the Secretary-General in order to escape prosecution in the local jurisdiction. However, in situations where a SOFA cannot be undertaken due to emergency needs or resistance by the host State, the unpleasant conclusion is that troop protection comes in a patchwork of pieces.

Résumé – Immunités des forces de maintien de la paix de l’ONU en l’absence d’un accord sur leur statut

La nécessité d’intervenir rapidement ou l’absence d’une autorité compétente avec qui négocier amène fréquemment l’ONU à autoriser un déploiement de forces de maintien de la paix (peacekeepers) et d’autres membres du personnel en appui de missions de paix, sans accord sur le statut de leurs forces (SOFA). Dans de telles circonstances se pose donc le problème des immunités dont peuvent bénéficier les forces mandatées par l’ONU, à moins (ou jusqu’à ce) qu’un SOFA puisse être signé par la suite avec l’Etat hôte, de manière à remédier à cette lacune initiale.
Les opérations de maintien de la paix sous le mandat de l’ONU sont traditionnellement menées avec le consentement des Etats hôtes où elles se déroulent. Cette approbation peut confirmer la volonté de l’état hôte de renoncer à exercer sa juridiction appliquant ainsi les règles de l’immunité de l‘Etat. Si cette renonciation est explicite, il importe d’en examiner les modalités afin d’en identifier les limites. Si la renonciation est implicite ou fondée sur les conditions d’une situation d’urgence qui ont la primauté, il faudrait alors appliquer les modalités en vigueur telles que définies par le droit coutumier.
Cependant le Conseil de Sécurité des Nations Unies a franchi une étape importante en autorisant le déploiement de troupes de maintien de la paix sans le consentement d’un Etat hôte. En l’absence de cet accord, le principe de l’immunité de l’état ne peut être invoqué et il faut donc chercher d’autres sources d’immunité ou de protection comparable. Une première source pourrait être le droit international humanitaire. Lorsqu’un état refuse d’autoriser la présence sur son territoire de forces armées de ce type mais omet de protester ouvertement contre leur déploiement ou de conforter son refus par les armes, cet état peut être présumé consentant et les règles relatives à l’immunité de l’état sont, a fortiori, applicables. Toutefois, lorsque de telles forces de maintien de paix attaquent un état sous le mandat de l’ONU ou en riposte à une attaque armée menée par l’état hôte afin de tenter de leur interdire l’accès à son territoire, l’absence de consentement est alors manifeste et les forces de maintien de la paix se retrouvent dès lors impliquées dans un conflit armé. Les forces sous le mandat de l’ONU, déployées sans l’accord de l’état hôte, et impliquées dans un conflit armé avec ce même état, devraient être considérées comme des combattants par le fait même du conflit armé et, par conséquent, il faut appliquer le droit des conflits armés. Cependant, si ces militaires de l’ONU peuvent faire l’objet d’une attaque, par contre ils ne peuvent être arrêtés ni même poursuivis en justice pour des délits de droit commun résultant du seul fait de leur participation aux hostilités. Une deuxième source de protection est le droit des Nations Unies. La Convention de l’ONU sur les immunités des états prévoit des immunités plus larges que la Charte des Nations Unies, y compris la protection des experts en mission, même si cette protection n’est pas automatique. Il incombe au Secrétaire général de déterminer que la personne et les actes accomplis bénéficient des immunités requises. Toutefois cette décision peut faire l’objet de formes restreintes de contrôle judiciaire, notamment de la part de l’état hôte. La Convention sur la sécurité du personnel de l’ONU représente une troisième source de protection, en dépit de son insuffisance dans le cas d’opérations non consensuelles. En effet pour qu’elle soit applicable, l’ONU doit exercer un contrôle sur le personnel déployé et ce personnel ne peut pas intervenir en tant que combattant. Une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui impose l’application du statut spécifique d’expert en mission ou d’immunités plus générales, constituerait une meilleure forme de protection, mais il est contestable qu’une telle résolution relève réellement de la compétence du Conseil de Sécurité. La dernière source d’immunité pourrait être le droit international coutumier. Cependant, l’immunité offerte par le droit international coutumier dans le cas d’opérations non consensuelles reste encore incertaine.
Pour toutes ces raisons, un SOFA constitue manifestement une solution pratique et recommandée pour éviter que le personnel puisse être arrêté et, afin d’échapper à la juridiction locale, il soit contraint d’invoquer le droit coutumier, de renoncer (de manière explicite ou implicite) à l’immunité juridictionnelle et l’exercice du pouvoir discrétionnaire du Secrétaire général. Dans les cas où un accord sur le SOFA n’a pu être conclu en raison de l’urgence ou de l’opposition de l’Etat hôte, il faut malheureusement tirer la conclusion que la protection des forces ressemble plutôt à un patchwork de normes diverses.

Samenvatting – Immuniteiten van VN-vredestroepen bij afwezigheid van een akkoord over hun status

De VN moeten vaak de ontplooiing van vredestroepen (peacekeepers) en ander personeel van vredesoperaties toestaan zonder dat er een akkoord over het statuut van deze strijdkrachten (SOFA) is gesloten, o.a. omwille van de nood om snel te handelen of het gebrek aan een functionerende overheid waarmee kan worden onderhandeld. Hoewel de initiële afwezigheid van een SOFA soms later kan worden geremedieerd door alsnog een SOFA te sluiten, blijft de vraag welke immuniteiten door de VN gemandateerde vredestroepen genieten als er geen SOFA is.
Door de VN gemandateerde vredesoperaties zijn traditioneel aanwezig in een gaststaat met diens instemming. Deze instemming kan tot gevolg hebben dat de gaststaat afstand doet van zijn jurisdictie onder de regels inzake staatsimmuniteit. Als de afstand expliciet is, kunnen we naar de modaliteiten ervan kijken om beperkingen te identificeren. Als de afstand impliciet is of gebaseerd is op vereisten van een noodsituatie die primeren, dan zouden de gebruikelijke modaliteiten die gewoonterechtelijk zijn bepaald, van toepassing moeten zijn.
De VN-Veiligheidsraad heeft evenwel de dramatische stap gezet om de oprichting van vredestroepen toe te staan zonder de instemming van de gaststaat. Als er geen instemming is, dan is er geen staatsimmuniteit en moeten we naar andere bronnen van immuniteit of gelijkaardige bescherming zoeken. Het internationaal humanitair recht zou de eerste andere bron zijn. Wanneer een Staat weigert in te stemmen met de aanwezigheid van dergelijke troepen maar daar niet duidelijk tegen protesteert en evenmin deze weigering afdwingt door middel van vijandelijkheden, dan moet die Staat geacht worden toch te hebben ingestemd en zijn de regels inzake staatsimmuniteit van toepassing. Wanneer dergelijke vredestroepen evenwel een Staat aanvallen omwille van een door de VN goedgekeurd doel of zijn zich verzetten tegen een gewapende aanval van de gaststaat om hun gewapenderhand de toegang tot diens grondgebied te ontzeggen, is er duidelijk geen instemming en zijn ze betrokken bij een gewapend conflict. Door de VN gemandateerde troepen ontplooid zonder instemming van het gastland die een gewapend conflict uitvechten met dit land, zouden moeten worden beschouwd als strijders omwille van het feit dat er een gewapend conflict bestaat en het recht der gewapende conflicten dus moet worden toegepast. Hoewel deze troepen mogen worden aangevallen, mogen zij niet worden aangehouden en evenmin worden vervolgd voor gemeenrechtelijke misdrijven voor hun deelname aan de vijandelijkheden. De tweede bron van bescherming is VN-recht. Het verdrag inzake VNimmuniteiten voorziet in ruimere immuniteiten dan het VN-Handvest, inclusief bescherming voor experten op zending, maar deze bescherming is niet automatisch van toepassing. De Secretaris-Generaal moet bepalen dat de persoon en de handelingen in kwestie immuun zijn, maar dit oordeel kan het voorwerp zijn van beperkte vormen van rechterlijke controle, inclusief rechterlijke controle door de gaststaat. Het verdrag inzake de veiligheid van VN-personeel is een andere bron van bescherming, maar een veel minder nuttige in het geval van niet consensuele operaties omdat de VN de controle moet hebben over het personeel opdat het verdrag van toepassing kan zijn en de personeelsleden geen strijders mogen zijn. Een resolutie van de VNVeiligheidsraad die de toepassing van het statuut van expert op zending of immuniteiten meer algemeen oplegt, zou een verdere bron van bescherming zijn, maar het is omstreden of een dergelijk besluit binnen zijn bevoegdheid valt. Internationaal gewoonterecht zou de laatste bron van immuniteiten zijn. Het is echter onduidelijk of hierin enige basis voor immuniteiten voor niet consensuele operaties bestaat.
Een SOFA is daarom duidelijk een praktische en aanbevolen stap om te waarborgen dat personeel niet vastgehouden wordt en geen beroep moet doen op gewoonterecht, (expliciete of impliciete) afstand van jurisdictie en het oordeel van de Secretaris-Generaal om aan vervolging voor lokale rechtbanken te ontsnappen. In gevallen waarin geen SOFA kan worden gesloten, omwille van dringende noodzaak of het verzet van de gaststaat, is de onaangename conclusie echter dat de bescherming van strijdkrachten bestaat uit een lappendeken van verschillende stukken.

Zusammenfassung – Immunitäten des Personals von VN-Friedensmissionen, für die kein Truppenstatut besteht

Die Vereinten Nationen sehen sich häufig dazu genötigt, die Entsendung von militärischem und zivilem Personal von Friedensmissionen ohne vorherigen Abschluß eines Truppenstatuts (Status of Forces Agreement –SOFA) zu autorisieren, weil schnelles Handeln geboten ist oder keine handlungsfähige Regierung als geeigneter Verhandlungspartner zur Verfügung steht. Sofern und soweit nicht dieses anfängliche Fehlen eines SOFA später durch Abschluß eines derartigen Übereinkommens behoben wird, ist die Frage zu stellen, welche Immunitäten von den Vereinten Nationen mandatierten Friedenstruppen unabhängig vom Abschluß eines SOFA zukommen.
Von den Vereinten Nationen mandatierten Friedensmissionen waren üblicherweise mit Zustimmung des Aufnahmestaats in diesem präsent. Diese Zustimmung kann als Verzicht auf seine Jurisdiktionsgewalt im Rahmen der Regeln betreffend die Staatenimmunität begriffen werden. Ist ein solcher Verzicht ausdrücklich erklärt, kann er zur Herleitung etwaiger Grenzen herangezogen werden. Ergibt sich der Verzicht demgegenüber konkludent oder fußt er in den zwingenden Notwendigkeiten einer dringenden Notlage, sollten die zu Völkergewohnheitsrecht erwachsenen gewöhnlichen Maßgaben angewendet werden.
Der Sicherheitsrat hat allerdings den dramatischen Schritt unternommen, die Etablierung von Friedenstruppen ohne Zustimmung des aufnahmestaats zu autorisieren. Fehlt es an einer Zustimmung, findet auch das Recht der Staatenimmunität keine Anwendung; dies begründet die Notwendigkeit, eine andere Rechtsquelle von Immunität oder vergleichbarem Schutz zu bestimmen. Sofern ein Staat der Anwesenheit von Angehörigen einer Friedenstruppe nicht zustimmt aber entweder keinen klaren Widerspruch hiergegen formuliert oder seine Weigerung, zuzustimmen, mit Feindseligkeiten durchzusetzen versucht, rechtfertigt dies den Schluß, daß der betreffende Staat im Ergebnis der Anwesenheit der Truppen doch noch zugestimmt hat; das Recht der Staatenimmunität wird hierdurch anwendbar. Greifen indessen die Friedenstruppen einen Staat an, sei es in Verfolgung von den Vereinten Nationen gebilligter Zwecke, sei es in Reaktion auf einen bewaffneten Angriff des gebietsverantwortlichen Staats, der den Zugang oder die Anwesenheit dieser Truppen gewaltsam abwehren will, kann eine Zustimmung zu ihrer Anwesenheit ausgeschlossen werden; die betreffenden Friedenstruppen befinden sich dann in einem bewaffneten Konflikt. Ohne die Zustimmung des Aufnahmestaats entsandte und in Kampfhandlungen mit diesem Staat verwickelte Friedendestruppen sollten, weil ein bewaffneter Konflikt besteht, als Kombattanten angesehen werden, daher muß das Recht des bewaffneten Konflikts angewendet werden. Die Angehörigen der Friedenstruppe dürfen zwar angegriffen werden, jedoch dürfen sie aufgrund ihrer Teilnahme an Feindseligkeiten nicht wegen gewöhnlicher Straftaten verhaftet und vor Gericht gestellt werden. Die zweite Rechtsquelle von Schutz ergibt sich aus dem Recht der Vereinten Nationen. Das Übereinkommen über die Vorrechte und Immunitäten der Vereinten Nationen sieht über das Recht der VN-Charta hinausgehende Immunitäten – einschließlich derer für Sondergesandte (Experts on Mission) – vor, aber diese Schutzbestimmungen sind nicht automatisch anwendbar. Der VN-Generalsekretär muß entscheiden, daß die betreffende Person und ihre Handlungen Immunitätsschutz genießen sollen; selbst diese Entscheidungen sind freilich in gewissem Umfang richterlicher Überprüfung, auch im Empfangsstaat, unterworfen. Die Konvention über die Sicherheit von Personal der Vereinten Nationen und beigeordnetem Personal ist eine weitere Rechtsquelle für Schutz; bei nicht konsentierten Friedensmissionen hat sie freilich deutlich geringeren praktischen Nutzen, da zu ihrer Anwendbarkeit die Vereinten Nationen Kontrolle über das Personal ausüben müssen und dieses Personal nicht den Status eines Kombattanten haben darf. Weitere mögliche Rechtsquelle sind Resolutionen des Sicherheitsrats, mit denen die Anwendung der Regelungen für Sondergesandte oder von Immunitäten allgemein angeordnet wird; indessen ist zweifelhaft, ob es sich im Rahmen der Kompetenzen des Sicherheitsrats verhielte, eine solche Entscheidung zu treffen. Schließlich käme Völkergewohnheitsrecht als anwendbare Rechtsquelle in Betracht. Allerdings ist unklar, ob es eine derartige völkergewohnheitsrechtliche Rechtsquelle für Immunitäten bei nicht konsentierten Friedensmissionen wirklich gibt.
Aus diesen Gründen liegt auf der Hand, daß der Abschluß eines SOFA der praktikabelste und auch anzuratende Schritt ist, um sicherzugehen, daß das Personal einer Friedensmission nicht in Gewahrsam genommen und gezwungen wird, sich auf Völkergewohnheitsrecht, impliziten oder ausdrücklichen Verzicht, oder die Anwendung einer von ermessen geprägten Kompetenz des VN-Generalsekretärs berufen zu müssen, um eine Strafverfolgung im Rahmen der Jurisdiktionsgewalt des Aufnahmestaats abwenden zu können. Kann demgegenüber in einer drängenden Notlage oder wegen des Widerstands des Aufnahmestaats ein SOFA nicht abgeschlossen werden, ergibt sich die unerfreuliche Bewertung, daß der Schutz von Friedenstruppen sich aus einem Patchwork von Einzelteilen ergibt.

Riassunto – Le immunità dei peacekeepers ONU in assenza di uno Status of Forces Agreement

Per ragioni di tempestività, ovvero per l’assenza di un governo effettivo con cui negoziare, spesso le Nazioni Unite si trovano a dover autorizzare il dispiegamento di peacekeepers e di altro personale di supporto alla missione in mancanza di un accordo sullo status giuridico delle proprie forze (Status-of- Forces Agreement - SOFA). In tali circostanze, pertanto, si pone il problema di quali immunità siano da attribuire alle forze di pace, in attesa che (o fino a quando non) venga effettivamente siglato un SOFA con la host nation.
Tradizionalmente, le operazioni di peacekeeping eseguite su mandato delle Nazioni Unite si svolgono con il consenso dello Stato territoriale coinvolto. Proprio tale consenso può confermare la volontà dello Stato territoriale di rinunciare ad esercitare la propria giurisdizione sugli appartenenti alla missione di pace, applicandosi, nel caso, le regole proprie dell’immunità degli Stati. Se la rinuncia è esplicita, ma sottoposta a condizioni, l’immunità medesima presenterà chiare limitazioni. Se la rinuncia è, al contrario, implicita, ovvero basata sulle esigenze derogatorie imposte dalla situazione di emergenza, dovrebbero trovare applicazione le condizioni stabilite dal diritto internazionale consuetudinario.
Il Consiglio di sicurezza delle Nazioni Unite ha tuttavia spesso autorizzato la costituzione di forze di pace senza il consenso dello Stato territoriale. In assenza del consenso in parola, la disciplina sull’immunità degli Stati non troverà applicazione, dovendosi, se del caso, fare riferimento ad altre fonti normative che garantiscano l’immunità medesima ovvero una protezione affine. In primis, potrebbe farsi appello al diritto internazionale umanitario. Nel caso poi in cui uno Stato non presti il proprio consenso alla presenza di peacekeepers, ma, nel contempo, non si opponga chiaramente al loro spiegamento o non faccia valere il proprio rifiuto con le armi, si potrebbe affermare che lo Stato in questione abbia acconsentito, di fatto, alla presenza delle truppe straniere, e che, a fortiori, trovino applicazione le regole proprie dell’immunità degli Stati. All’opposto, qualora le forze di pace attacchino un paese su mandato ONU, ovvero rispondano ad un attacco armato sferrato dallo Stato territoriale nel tentativo di opporsi all’ingresso dei militari ONU nel proprio territorio, dovendosi considerare escluso ogni consenso, si parlerà dell’esistenza di un vero e proprio conflitto armato. Qui, i peacekeepers delle Nazioni Unite, dispiegati senza il consenso dello Stato territoriale e impegnati contro di esso in combattimento, dovrebbero essere considerati quali meri combattenti, essendo in corso un conflitto armato e trovando applicazione, per l’appunto, il diritto dei conflitti armati. I militari ONU, pertanto, potranno essere oggetto di attacchi, ma non potranno essere arrestati e imputati di reati comuni per il solo fatto di aver preso parte alle ostilità. In via secondaria, un’ulteriore fonte di protezione è “il diritto delle Nazioni Unite”. La Convenzione sulle immunità del personale ONU prevede una gamma più vasta di immunità rispetto alla Carta delle Nazioni Unite, introducendo una protezione ad hoc per gli “esperti in missione”, nonostante tale protezione non si applichi automaticamente. Sebbene infatti, da un lato, il Segretario Generale possa discrezionalmente determinare che taluni soggetti e atti siano coperti da immunità, dall’altro tali decisioni sono sottoposte a limitate forme di controllo giudiziario, incluso quello dello Stato territoriale. La Convenzione sulla sicurezza del personale ONU rappresenta una fonte aggiuntiva di protezione, nonostante la scarsa utilità della medesima in caso di operazioni non consensuali: per poter essere applicata, difatti, le Nazioni Unite dovrebbero controllare direttamente i militari impegnati e questi ultimi non potrebbero figurare quali combattenti. Un’altra fonte di protezione per le forze ONU potrebbe essere rappresentata da una risoluzione del Consiglio di sicurezza, che imponga l’applicazione, nello specifico, dello status di “esperto in missione”, ovvero, in via generale, dell’immunità, ai partecipanti alloperazione, sebbene sia controverso se l’atto in questione ricada o meno nell’ambito di competenza del medesimo Consiglio di sicurezza. L’ultima fonte di immunità potrebbe essere costituita dal diritto internazionale consuetudinario. Tuttavia, vi è ancora incertezza sull’esistenza di una consuetudine, riguardante l’immunità in parola, nel caso di operazioni non consensuali.
Ciò detto, un SOFA rappresenta la soluzione più pratica e raccomandabile per evitare che il personale impiegato possa essere arrestato, ovvero, per scampare alla giurisdizione locale, essere costretto a districarsi tra consuetudini, rinunce all’immunità (implicita o esplicita), e decisioni Segretario Generale. Nondimeno, in situazioni dove un SOFA non possa comunque essere stipulato, si voglia per la situazione di emergenza o per le resistenze manifestate dallo Stato territoriale, la protezione delle truppe finisce purtroppo per essere affidata ad un patchwork normativo.

Resumen – Inmunidades de las fuerzas de mantenimiento de la paz en ausencia de un acuerdo sobre su estatuto

Por la necesidad de una acción inmediata o ante la ausencia de una autoridad competente con que negociar, las Naciones Unidas se ven regularmente obligadas a autorizar un despliegue de fuerzas de mantenimiento de la paz (peacekeepers) y de otras personas desplegadas en apoyo de misiones de paz, sin que exista un acuerdo sobre el estatuto de sus fuerzas (SOFA). En tales circunstancias, se plantea el problema de las inmunidades de que gocen las fuerzas de la ONU, a menos o hasta que pueda llegarse ulteriormente a un acuerdo SOFA.
Tradicionalmente las operaciones de mantenimiento de la paz de las Naciones Unidas se realizan con la aprobación de los Estados huéspedes en cuyo territorio se desarrollan. Este consentimiento puede significar que el Estado huésped renuncie a ejercer su jurisdicción propia, aplicando en este caso las reglas de la inmunidad del Estado. Si esta renuncia es explícita, cabe analizar sus modalidades para identificar sus limitaciones. Si la renuncia es implícita o si se basa en las necesidades prioritarias de una situación de emergencia, hay que aplicar las modalidades vigentes tales como se definen en el derecho consuetudinario.
Sin embargo, el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas ha dado un paso clave al autorizar el despliegue de tropas de mantenimiento de la paz sin el consentimiento de un Estado receptor. Sin este acuerdo, no se puede invocar el principio de la inmunidad del estado y hay que buscar otras fuentes de inmunidad o de protección comparables. En una primera instancia se puede recurrir al derecho internacional humanitario. Cuando un Estado rechaza la presencia sobre su territorio de fuerzas armadas de este tipo pero no se opone abiertamente a su despliegue ni confirma su negativa tomando las armas, se podría presumir que este Estado consiente efectivamente a la presencia de tropas extranjeras y, con más razón, se aplican las reglas relativas a la inmunidad del estado. Al contrario, cuando tales fuerzas de paz atacan un Estado bajo el mandato de la ONU o responden a un ataque armado por parte del Estado huésped, en un intento de prohibirles el acceso a su territorio, la ausencia de consentimiento es entonces manifiesta y se puede hablar de un verdadero conflicto armado. Las fuerzas bajo el mandato de la ONU, desplegadas sin el acuerdo del Estado huésped, e involucradas en un conflicto armado con este Estado huésped, deberían ser consideradas como combatientes por el hecho mismo que hay un conflicto armado y, por lo tanto, habría que aplicar el derecho de los conflictos armados. Si estos militares de la ONU pueden sufrir un ataque, en cambio no pueden ser detenidos ni tampoco perseguidos para delitos de derecho común resultando del simple hecho de su participación en las hostilidades. Una segunda vía de protección es el derecho de las Naciones Unidas. La Convención de la ONU sobre las inmunidades de los Estados extiende las inmunidades definidas por la Carta de las Naciones Unidas, introduciendo una protección ad hoc para los expertos en misión, aunque no se aplica automáticamente. Corresponde al Secretario general determinar las personas y los actos cumplidos que gozan de las inmunidades necesarias. Sin embargo esta decisión está sometida a formas limitadas de control judicial, más particularmente por parte del Estado huésped. La Convención sobre la seguridad del personal de la ONU constituye una tercera forma de protección, pese a su escasa utilidad en el caso de operaciones no consensúales. En efecto, para que sea aplicable, la ONU debería controlar directamente al personal desplegado que por otra parte no puede intervenir como combatiente. Otra forma de protección avanzada reside en una resolución del Consejo de seguridad de la ONU que impone la aplicación del estatuto específico de experto en misión o de inmunidades más generales, aunque sea discutible que tal resolución dependa realmente de la competencia del Consejo de Seguridad. Por último, el derecho internacional consuetudinario puede también proporcionar una fuente de inmunidad, no siendo aún totalmente seguro que se aplique en el caso de operaciones no consensúales.
Por todas estas razones un SOFÁ constituye con toda claridad una solución práctica y recomendada para proteger al personal contra una detención e impedir que, sólo con el fin de escapar de la jurisdicción local, sea forzado de invocar el derecho consuetudinario, de renunciar (de manera explícita o implícita) a la inmunidad judicial y al ejercicio del poder discrecional del Secretario general. En los casos en que no se puede concluir un acuerdo sobre un SOFÁ, debido a la urgencia o a la oposición del Estado huésped, hemos de sacar la desagradable conclusión de que la protección de las fuerzas parece más bien a un “patchwork” de normas diversas.